CLIQUEZ sur les « e » muets

Pour une bonne prise en compte de votre clic, cliquez au début ou au milieu de la lettre.

La règle :
En fin de mot, un « e » devant une voyelle ou un « h » muet ne se prononce pas.
En fin de vers, on ne compte pas un « e », qu'il soit graphié «e», «es» ou «ent».

Près de là pass(e) une cigogne
Un(e) histoire
La raison du plus fort est toujours la meilleur(e).


Cliquez sur les « e » muets dans le poème « Prends cette rose » de Pierre de Ronsard, ci-dessous.

 

Prends cette rose aimable comme toi Qui sert de rose aux roses les plus belles, Qui sert de fleur aux fleurs les plus nouvelles, Dont la senteur me ravit tout de moi. Prends cette rose et ensemble reçois Dedans ton sein mon coeur qui n’a point d’ailes: Il est constant et cent plaies cruelles N’ont empêché qu’il ne gardât sa foi. La rose et moi différons d’une chose: Un Soleil voit naître et mourir la rose, Mille Soleils ont vu naître m’amour, Dont l’action jamais ne se repose. Que plût à Dieu que telle amour, enclose, Comme une fleur, ne m’eut duré qu’un jour.
Prends cette rose aimable comme toi Qui sert de rose aux roses les plus belles, Qui sert de fleur aux fleurs les plus nouvelles, Dont la senteur me ravit tout de moi. Prends cette rose et ensemble reçois Dedans ton sein mon coeur qui n’a point d’ailes: Il est constant et cent plaies cruelles N’ont empêché qu’il ne gardât sa foi. La rose et moi différons d’une chose: Un Soleil voit naître et mourir la rose, Mille Soleils ont vu naître m’amour, Dont l’action jamais ne se repose. Que plût à Dieu que telle amour, enclose, Comme une fleur, ne m’eut duré qu’un jour.