« Quand le ciel bas et lourd » de Charles Baudelaire : texte à trous autocorrectif N°2

Quand le ciel bas et lourd pèse comme un
Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ,
Et que de l'horizon tout le cercle
Il nous un jour noir plus triste que les nuits ;

Quand la terre est changée en un cachot ,
Où l'Espérance, une chauve-souris,
S'en va battant les murs de son timide
Et se cognant la tête à des plafonds ;

Quand la pluie ses immenses traînées
D'une vaste imite les barreaux,
Et qu'un peuple muet d'infâmes
Vient tendre ses filets au fond de nos ,

Des cloches tout à coup sautent avec
Et lancent vers le ciel un affreux ,
Ainsi que des errants et sans patrie
Qui se à geindre opiniâtrement.

- Et de longs corbillards, sans ni musique,
Défilent lentement dans mon ; l'Espoir,
Vaincu, pleure, et l'Angoisse atroce, ,
Sur mon crâne incliné plante son drapeau .